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vendredi 11 février 2011

11 troubles de la personnalité facebookiens


Voici 11 typologies facebookiennes problématiques et totalement antiscientifiques que vous pouvez rencontrer dans votre vie virtuelle... et, bien sûr, "rire de"... ;)

The ghostly spy : on ne le connaît pas du tout, on est à peine capable de lire son nom, on ne parle pas une langue commune, on ne semble pas avoir rien en commun a priori, mais malgré tout, il veut être notre ami. Puis, quand on essaie de savoir d’où il vient, qui il est, ce qu’il fait, pourquoi il nous veut comme ami; soit il nous retire de ses amis ou nous bloque; soit il ne répond jamais. Remède : se trouver une vie!

Le likeux : une fois qu’il vous a comme ami, il aime tout ce que vous publiez, dites, faites et fait souvent la même chose tout de suite après vous. Sauf que... il ne dit pratiquement jamais pourquoi ilaime ce qu’il aime, ce qui rend vraiment insipide son geste d’aimer. Quand il commente, il le fait souvent de manière complètement décousue et impertinente. Dans tous les cas, il vous sature de notifications inutiles. Remède : demander à Facebook l’ajout d’un bouton Je n’aime pas!

Le no-comments-please : il gueule impulsivement et sans arrêt à propos de tout et de rien dans ses statuts, n’écrit jamais de commentaires dans les fils de discussion des autres, il manque d’autodérision, ses statuts ont souvent une forme absolue, et si quelqu’un ose commenter, il se met sur la défensive comme si les commentaires de ses amis étaient le signe qu’il a échoué à transmettre sa vérité. Il prend tous vos commentaires au premier degré et semble avoir de la misère à se mettre en mode communication web c’est-à-dire de ne pas surinterpréter trop vite les propos ambigus de sesamis et ne pas faire une cyberscène de ménage si quelqu’un n’est pas d’accord avec lui, discute son opinion ou fait une blague là où il se prend un peu trop au sérieux. Remède : s’inscrire au concours de Nobodys d’Un gars le soir!

Le sans-abri : n’ayant n’a pas de Mur (!), il est impossible de dire il est où, il fait quoi, qui sont ses amis, s’il est en ligne ou pas ou de lui envoyer un message. De plus, il n’a pas de statuts, de photos, d’articles; Bref, il est inutile de se connecter à lui, car quand il nous ajoute à ses amis, on en voit pas plus sur son profil que quand on était pas amis! Il est mystérieux ou paranoïaque, mais peu importe, ce qu’on sait, c’est qu’il n’en a rien à foutre de connecter avec nous, alors que fait-il sur Facebook? Et ça sert à quoi de se connecter à un nom et à une photo carrée qui peut accéder à toutes nos infos? Remède : lâcher Facebook!

Le figurant fru : il est souvent un ami qui s’est éloigné depuis longtemps de vous, avec lequel vous avez eu une seule conversation, c’est-à-dire quand vous vous êtes connectés ensemble sur Facebook la première fois. Depuis, vous n’avez jamais de nouvelles, ne lui donnez jamais de nouvelles. Il est un figurant dans votre vie virtuelle. Mais, de temps en temps, il se permet de réagir FORTEMENT à ce que vous dites, vous critiquant ou vous accusant de ceci ou de cela au passage, sans se rendre compte à quel point il n’interagit pas assez souvent avec vous pour se permettre ce niveau de communication très susceptible de déclencher l'ambiguïté ou une discussion sans queue ni tête dont on se passerait. Bref, il ressemble à un no-comments-please qui se réveille et comprend qu’on peut commenter les propos des autres, mais qui ne comprend pas encore comment le faire de manière agréable pour tous. Remède : de la perspective!

Le néo-facebookien illettré : son mini-feed est souvent rempli de publications automatiques d’applications ou de pages virales auxquelles il se joint sans arrêt et qui sont des risques potentiels pour ses amis. Souvent, il a moins d’amis Facebook que de photos de chatons sur son mur. Obviously and desperatly seeking friends, il fouille dans les amis de ses amis pour s’ajouter de nouveaux amis qu’il ne connaît pas du tout, et ensuite il n’arrête plus de leur écrire de manière incohérente et sans ponctuation, comme si ces derniers n’avaient que ça à faire, clavarder avec du monde qu’ils ne connaissent pas et qui leur écrivent mal. Remède : just don’t bother me!

La PME 1.0 : PME qui a un profil individuel ou un groupe au lieu d’une Page Facebook et qui n’en comprend pas encore les limites. Les pages et les groupes permettent d’avoir un nombre de contacts illimités (contrairement à un profil individuel dont la limite est de 5000), mais la Page seule permet d’être visible sur le mur des actualités des likeux et d’avoir accès à une foule d’outils marketing et à des statistiques de fréquentation. Sachant que personne ne retourne sur les groupes à part quand ils font le ménage pour les effacer, et que les nouveaux groupes sont plus envahissants qu’autre chose, mieux vaut garder les groupes pour créer des petits groupes de travail ou de collaboration sur des sujets précis et sur une période de temps précise. De plus, sur les pages, les gens qui vous aiment veulent vraiment avoir de vos nouvelles! Remède : engager quelqu’un pour élaborer leur stratégie web! "Being on Facebook isn't a Facebook strategy, and having a Facebook page isn't being 2.0." -Inconnu qui a vraiment raison-

Le narcissique : individu atteint d’un personal branding personnality disorder (bientôt dans un DSM-V près de chez vous), il méprend soudainement son profil individuel pour un fanclub et vous traite momentanément en adorateur alors qu’il ne fait visiblement rien de très “hot” pour pouvoir s’enorgueillir autant. Jusqu’à ce que ça lui passe, tous vos commentaires risquent d’être mépris pour des critiques négatives auxquelles il se fera un plaisir de répondre de manière tranchante. Si c’est pas déjà fait, il devrait se faire une page où concentrer ses propos reliés à sa profession et arrête d’ajouter des amis comme des fans et de plugger ses liens dans ses discussions instantanées avec eux, c’est vraiment du “cheap” marketing! Remède : aucun remède possible!

Le spammeux : version moins mystérieuse du Ghostly spy, prenant souvent la forme d’une pitoune pas rapport qui ne s’intéresse probablement PAS à vous (MySpace en est rempli d’ailleurs!), dès que vous l’acceptez, vous comprenez pourquoi il voulait vous ajouter : il se met à vous transmettre des liens intempestifs dans le chat, sur votre mur, bref, à faire de la publicité pas ciblée du tout et très désagréable. À bloquer immédiatement, à moins de vouloir perdre du poids ou devenir riche en faisant du commerce pyramidal une heure par semaine à partir du domicile! Remède : prendre des cours de marketing et cesser de croire au rêve américain!

L’élitiste : on est ami avec lui parce qu’il nous intéresse et qu’on se sent challengé intellectuellement par ses statuts. On le commente régulièrement, mais il interagit rarement avec nous, comme si son mur Facebook était le fil de discussion d’un blogue très connu et dont les commentateurs sont un club très sélect de gens très éloquents où nous sommes atterri par erreur. Quand il interagit avec nous, c’est soit pour disséquer finement notre opinion (comme si nous avions tenté d’émettre un argument philosophique de niveau doctoral sur un Mur Facebook!) ou soit pour nous dire qu’il nous enlève de ses amis parce qu’il veut discuter uniquement de ses questions hyper-complexes et très précises avec ses groupes sociaux d’amis marginalisés bien précis. Bref, vous ne pourrez jamais assez bien comprendre et être assez ouvert pour vous mêler à ses discussions. Il est condescendant, infantilisant, bref, épuisant! Remède : cesser de méprendre un fil de discussion Facebook pour une thèse de doctorat collaborative et s’inscrire à Wikipédia.

Le hors-sujet : il commence un débat philosophique intense et dont il est difficile de se sortir, dans un de nos fils de discussion, alors que nous posions une question fermée à nos amis du genre Où est-ce que je peux voir encore tel film au cinéma?. Il sera du genre à ne pas nous répondre où voir le film, mais à critiquer vivement le film pour son éloge de l’impérialisme américain ou son anti-sémitisme théorique alors que... on veut juste emmener un kid voir un film familial au cinoche ce weekend! Remède : lire avant d'écrire!